La minute du savoir vivre: l'hospitalité chez les avikams




La ville de Grand-Lahou n’a pas toujours été sur le site actuel. Avant, c’était à Lahou Kpanda, un village de l’autre côté de l’eau et peuplé par les Avikam. [ce village est menacé de disparition]. L’étranger qui arrive est reçu selon qu’il est un homme ou une femme.

Chez les Avikam, lorsque l’étranger est une femme : c’est la femme de maison qui « demande les nouvelles » et les donne au chef de famille. Si c’est un homme : c’est le porte-parole du chef de famille qui demande les nouvelles et les retransmet au chef de famille.

Si l’étranger est en danger, on s’attèle à lui donner une cachette; puis on lui envoie à boire. Par contre, si les nouvelles sont bonnes, il reste assis et on lui envoie de l’eau à boire pour lui souhaiter la bienvenue.

Cette eau que l’étranger boira, sera également partagée par toutes les personnes présentes – y compris chef de famille – et avec le même verre. Cela traduit le message d’amitié et de solidarité que la famille veut véhiculer au visiteur.

Par contre, au moment de partager le repas, le visiteur est servi séparément et mange son repas dans un endroit aménagé uniquement pour lui. Il ne faut pas l’exposer. Si jamais il a de mauvaises manières en mangeant, personne ne le saura. [Voici comment manger chez les Avikam]

A la fin de sa visite, l’étranger demande à partir au porte-parole du chef de famille et celui-ci transmet au chef de famille. Lorsque le chef de famille donne son accord, c’est le porte-parole qui raccompagne le visiteur.

Texte : Marie-Josèphe Koutouan

source: http://helloafrika.net/2015/01/28/lhospitalite-en-pays-avicam/ 

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